Chers lecteurs qui avez lu l’album du P’tit bossu qui en avait plein l’dos,

Chers électeurs qui avez voté pour lui,

Vous me donnez des ailes ! Pas pour fuir les moqueries… Des ailes pour l’emmener partout et raconter son histoire. Le p’tit bossu, c’est toi, c’est moi, c’est ce grand père tout seul, c’est cette maman fatiguée, c’est ce papa sans travail. C’est chacun de nous quand on en a ras-le-bol, plein les bottes, par-dessus la tête, quand on en a marre, marre, marre !

N’empêche que, quand il est revenu au village avec cette petite fille et qu’il a dit son souci, hop sa bosse a disparu !

Quelquefois on en a plein l’dos comme lui.

Quelquefois comme la petite fille, on va consoler celui qui a un souci.

On peut être l’un ou l’autre, ça dépend des moments.

Janusz Korczak était très fort pour écouter les enfants. En plus, il les faisait rigoler ! Il a dû en consoler des p’tits bossus. Il ne les a jamais laissés tomber. Aurait-il aimé l’album du P’tit bossu qui en avait plein l’dos avec les illustrations de Pauline ? Moi, je crois que oui. Peut-être même qu’il aurait joué à dire avec vous :

Un souci tu, tu l’dis, un souci dit, tu l’tues, un souci su, tu l’rappetissus

Ou bien encore

Dix soucis dits, dis-donc, c’est mieux que six soucis tus !

A vous !

Gigi Bigot